Un groupe d'astrophysiciens devant un mystère en lien avec l'univers

Qu’est-ce qu’un astrophysicien ?

Vous avez tendance à avoir la tête dans les étoiles ? Éprouvez-vous une curiosité intarissable sur l’espace et l’univers, les planètes et les galaxies ?

Rassurez-vous, rien de grave, vous êtes juste prédestiné à devenir astrophysicien !

Que font les astrophysiciens ?

Stephen Hawking, Neil Degrasse Tyson, Mary Jackson, Hubert Reeves ou encore Jean-Pierre Luminet… La liste des astrophysiciens connus dans le monde entier et longue et cela en dit long sur leur importance dans la recherche scientifique. Ce n’est pas pour rien si nous avons recommandé la lecture de la plupart de leurs livres pour les astronomes débutants.

Un astrophysicien est un scientifique qui étudie les propriétés physiques, les processus et la physique des choses situées au-delà de la Terre. Cela comprend la lune, le soleil, les planètes de notre système solaire et les galaxies qui ne sont pas visibles à l’œil nu.

L’objectif principal de ce métier est de comprendre les origines de l’univers, son fonctionnement, la place que nous y occupons, de rechercher la vie sur d’autres planètes autour d’autres étoiles et, dans certains cas, de prédire la fin de l’univers.

Le travail d’un astrophysicien consiste à mener des recherches sur les origines et les propriétés des étoiles, des planètes, des trous noirs et des galaxies, à l’aide de puissants télescopes situés dans des observatoires astronomiques.

L’astrophysicien travaille souvent à la résolution de problèmes spécifiques tels que les raisons pour lesquelles une galaxie particulière a la forme qu’elle a ou la façon dont les nuages de gaz autour d’une nouvelle étoile sont construits. Ce professionnel utilise un télescope pour les observations afin de collecter des données, puis analyse la signification de ces données en utilisant des compétences en physique, en chimie, en biologie et en mathématiques afin d’établir des modèles scientifiques.

Comme la plupart des astrophysiciens travaillent pour des agences gouvernementales ou des universités, leurs responsabilités sont souvent bien plus étendues que la simple collecte de données et la recherche.

Malgré toutes ces responsabilités et exigences supplémentaires, la plupart des astrophysiciens disposent d’une grande marge de manœuvre pour mener leurs propres recherches.

Les compétences requises pour devenir astrophysicien

Voici les compétences requises pour exercer le métier d’astrophysicien :

  • De solides compétences analytiques lors de la conduite de projets de recherche, de l’acquisition de données et de la rédaction de rapports sur les résultats.
  • La capacité d’un bon chercheur à tester ses théories et ses modèles mathématiques et à en rendre compte à tous les autres professionnels de son équipe.
  • Excellentes compétences en mathématiques, en physique et en chimie pour aider à tester les théories et à rendre compte des données.
  • Une bonne capacité à résoudre les problèmes, en rapport avec votre recherche, et à identifier les problèmes en premier lieu.
  • Créer une hypothèse et prendre les mesures nécessaires pour prouver ou réfuter une théorie.
  • Être à l’aise avec l’utilisation d’ordinateurs et de divers programmes.
  • Solides compétences en matière d’écriture et de communication orale.
  • Grande connaissance de l’utilisation des équipements et des outils de l’astrophysique.
  • Avoir une capacité à transmettre et à vulgariser des concepts scientifiques ou mathématiques.
  • Avoir un goût pour le travail en équipe.

Où exercer le métier d’astrophysicien

L’astrophysique offre trois perspectives d’évolution distinctes. Les professionnels de ce métier peuvent être soit astronomes, chercheurs, ou encore enseignants-chercheurs.

L’astronome, spécialisé dans l’observation des astres, mène ses recherches au sein d’observatoires astronomiques, tandis que le chercheur poursuit ses investigations au sein du CNRS (Centre national de la recherche scientifique). De plus, l’enseignant-chercheur exerce son métier au sein d’une université, partageant équitablement son temps entre enseignement, formation et recherche scientifique, contribuant ainsi au développement des connaissances.

Les observatoires d’astronomie sont généralement établis dans des endroits isolés, à des altitudes élevées, pour profiter des conditions d’observation astronomiques optimales. Durant ces observations, une équipe technique locale supervise les opérations du télescope en fonction des directives fournies sur place par l’astrophysicien ou transmises par le biais d’Internet, garantissant ainsi une collecte précise de données astronomiques.

La nature de ce métier implique de nombreux voyages, particulièrement lors des campagnes d’observation ou lors de l’installation de nouveaux instruments.

Radiotélescopes installés près de Westerbork au Pays-Bas
Radiotélescopes installés près de Westerbork au Pays-Bas

De plus, les astrophysiciens participent activement à des séminaires, colloques, ainsi qu’à des conférences internationales, échangeant leurs découvertes et contribuant ainsi à l’avancement de la recherche scientifique dans ce domaine.

Comment devenir astrophysicien ?

Obtenir un diplôme universitaire en sciences physiques

La première étape consiste à obtenir un diplôme de licence en physique, en astronomie ou dans un domaine connexe. Cette formation fournira les bases nécessaires en mathématiques, en physique, en chimie ou encore en biologie.

Poursuivre des études supérieures :

La majorité des astrophysiciens détiennent un diplôme de master puis un doctorat (ou Ph.D. dans le monde anglophone) en astrophysique. Voici quelques formations possibles pour accéder à ce métier :

  • Master Physique fondamentale et sciences pour l’ingénieur, spécialité Astronomie, astrophysique, ingénierie spatiale (BAC+5);
  • Master Physique fondamentale et sciences pour l’ingénieur, spécialité Dynamique des systèmes gravitationnels (BAC+5);
  • Master Astronomie, astrophysique et ingénierie spatiale (BAC+5);
  • Doctorat en astrophysique (BAC+8).

Postes académiques dans la recherche

Au terme de nombreuses années d’études, après avoir obtenu un doctorat, de nombreux astrophysiciens cherchent des postes académiques (professeurs) dans des universités ou des postes de recherche dans des institutions scientifiques et des observatoires.

Néanmoins, il faut reconnaître que l’accès à ses métiers reste très compliqué en raison :

  • Du nombre d’années d’étude requis pour l’exercer
  • De la forte concurrence pour l’accès à ces postes au sein des universités
  • Du faible nombre de places disponibles

Le salaire d’un astrophysicien

Le salaire d’un astrophysicien dépend largement de son emplacement géographique, de ses années d’expérience et de sa position au sein de diverses institutions, qu’elles soient publiques ou privées.

Pour un astrophysicien débutant, la rémunération se situe généralement entre 1500 et 1900 euros bruts par mois, et les perspectives d’évolution sont très nombreuses.

En qualité de professeur d’université, les salaires oscillent entre 3200 et 6600 euros bruts par mois.

Pour un astrophysicien occupant un poste de chargé de recherche au CNRS, les revenus varient entre 1900 et 4200 euros bruts par mois, tout au long de sa carrière.

Dans le domaine privé, les astrophysiciens enregistrent en moyenne un salaire brut d’environ 2700 euros par mois, mais cette somme peut atteindre les 6000 euros bruts mensuels, selon le poste occupé et l’expérience accumulée.

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